Aids

Comptine


 1, 2, 3 :

En r'venant du macdo, la si la sol
En r'venant du macdo la si la sol fa do

J'ai croisé la Dora, la si la sol
J'ai croisé la Dora, la si la sol ré la

Elle était dégonglée, la si la sol
Elle était dégonglée, la si la sol fa ré

Crevée dans l'caniveau, la si la sol
Crevée dans l'caniveau, la si la sol fa do

Preuve qu'même les héroïnes meurent, la si la sol
Surtout celles en plastoc, la si la sol flic floc.

Vous

J'aime les gueules cassées, les peaux cicatrisées, les corps qui racontent. J'aime celles qui ne cachent pas, ni le temps qui passe, ni les blessures anciennes. J'aime les ombres qui passent dans les yeux. J'aime les poussées de coquetteries pudiques. J'aime vos peurs. Je baise vos peurs.

Toi aussi té bonne ?

Cinq minutes

Une cigarette sur le trottoir. Le temps du goudron. Une cigarette dans un enclos.  Le temps des interdictions. Une cigarette pour s'éloigner. Le temps de la pause. Une cigarette pour revenir. Le temps de la pose.

A force de me branler la tête,
j'en avais oublié de me branler tout court.
Alors j'ai remis ça.

Té bonne ?

See

Dans mon lit, nobody.
Mais derrière mes paupières fermées,
je recommence à les voir ...
Les culs tendus.
Voir (ou revoir) Venise, oui, pourquoi pas.
Voir Venise avec toi. Revoir ça avec toi.
Sentir cette lumière dont tu parles, la sentir avec tes yeux, la voir avec tes mots.
Viens, viens me raconter Venise. Viens me dire ça, et fais que je me sente petite, petite face à tes mots et à ces choses dont tu parles en vibrant et que je ne connais pas, petite mais pas mal. Viens, reviens me séduire avec tes mots et tes silences et ton savoir et tes émotions. Viens, reviens, séduis moi avec Venise.
Et allons-y.

Qui es-tu ?

Tu es celle qui voit rouge, pense noir et veut blanc et coulant.
Tu es celle qui dit dans l'instant.
Tu es celle qui veut que ça bouge, mais qui ne veut surtout pas que ça bouge.
Tu es l'éternelle insatisfaite.
Tu es la séductrice des mots.
Tu est celle qui s'enveloppe, toujours plus, d'une carapace contre les coups.
Tu es celle qui oublie, qui veut oublier.
Tu es celle qui ne croit pas avoir besoin d'être rassurée, alors qu'elle en crève.
Tu es celle là.

Labiur

J'ai semé une brosse à dent et collectionné des billets de train. Je l'ai attendu, elle m'a manqué, elle n'est pas venu. J'ai pas baisé beaucoup (et même pas du tout), j'ai vu des villes et embrassé des filles. Elle était là et loin. J'ai enchainé bière sur picon, picon sur vodka et nuit blanche sur jour jaune. Elle ne disparait pas. Elles ne disparaissent pas. Jamais.

Lames amères